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Vous êtes attirés par le karting, vous avez roulé en karting de location et souhaitez sauter le pas vers l’achat d’un kart de compétition, vous êtes au bon endroit. Cette page devrait vous aider à y voir plus clair (et si ce n’est pas le cas n’hésitez pas à nous indiquer les points qui ne sont pas traités ou pas assez précis).

Le karting c’est l’accès au monde au sport mécanique avec ses plaisirs et ses contraintes. Avoir une bonne idée de tout ça est le meilleur moyen d’aborder le karting sereinement. En piste …

 

Les différentes licences

Pour rouler en karting, il vous faudra une licence. Il existe de multiples types de licences selon l’age du pilote, le fait de rouler en loisir uniquement ou en compétition, en France ou en international, en handisport …

Les licences sont délivrées annuellement sur la base de l’année civile. Elles nécessitent un certificat médical.

Il existe des tarifs spéciaux pour la première licence. La licence se double d’une adhésion à un club (ASK). Voici un lien vers le site de la Fédération Française de Sport Automobile, n’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus au sujet des licences. 

Le pilote

Il doit être équipé d’une combinaison, d’un casque intégral, gants et bottines. Le port d’une minerve est également vivement conseillé. Certains pilotes portent également un pare-côtes en fibres.

Un protège-côtes en fibres.

Il existe des packs d’équipements à tarif serré pour les débutants.

Le kart

La pratique du kart impose la plupart du temps de disposer de son propre matériel. Il existe des systèmes location par des services « course », mais c’est exclusivement associé à la compétition. Le matériel doit être homologué et respecter un certain nombre de contraintes de sécurité (carrosseries complètes, pare-choc arrière) et de respect de l’environnement (nuisances sonores notamment avec l’obligation d’utiliser des cartouches en complément des échappements sauf sur Rotax).

Le choix d’un kart dépend de plusieurs paramètres : age, budget, souhait de faire de la compétition, catégorie dans laquelle on souhaite rouler …

Pour du loisir uniquement il existe un choix important de matériels, parfois plus homologués pour faire de la compétition mais encore tout à fait utilisables. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des membres du club ou du propriétaire de la piste.

Pour les jeunes, il existe de multiples catégories liées à l’age. Sachez qu’il est possible de débuter dès 6 ans (révolus) avec des matériels adaptés à la morphologie des enfants.

Voici les catégories en vigueur au 1/1/2017

  • Mini-kart (entrainement uniquement) : de 6 ans révolus à  11 ans
  • Minimes : de 7 ans (révolus) à 11 ans
  • Cadets : de 10 à 13 ans 
  • Nationale : de 12 à 16 ans ans
  • OK junior : de 12 ans à 14 ans
  • Séniors et OK : à partir de 14 ans
  • KZ2 : à partir de 15 ans

La plupart de ces catégories font appel à des moteurs 2 temps (à l’exception des mini-karts) et à des embrayages centrifuges sans boites de vitesse (à l’exception des KZ2 et DD2).

Moteur sans boite de vitesse : Iame / Parilla X30
Moteur sans boite de vitesse : Iame / Parilla X30 de la catégorie Sénior
Un moteur avec boite de vitesse : TM KZ10b

Le choix du châssis dépend du moteur et de la catégorie. Certaines catégories imposent un type de châssis particulier. Par exemple en KZ2, il est obligatoire d’avoir un châssis doté de freins avants commandés aux pieds.

Il existe de nombreux matériels d’occasion. Toutefois, s’agissant de machines de compétition, il est vivement conseillé de se faire accompagner par quelqu’un qui possède l’expérience suffisante (les vendeurs indélicats sont légions sur internet) ou d’acheter auprès d’un professionnel qui pourra de plus assurer la mise en main, prodiguer de précieux conseils et effectuer le suivi.

Un châssis KZ2 équipé d’un levier de vitesse et de freins avants aux pieds

Les outils et équipements indispensables

Comme tout sport mécanique, on passe beaucoup de temps à faire de la mécanique, soit pour régler le châssis et/ou le moteur, soit pour assurer l’entretien préventif, soit pour réparer la casse (ça arrive). Pour celà il est nécessaire d’avoir un équipement minimal.

  • Les pneus : un manomètre précis, idéalement un compresseur (il en existe des petits qui sont suffisants)
  • Les outils : un jeu de clef Allen de 2,5 à 8, une pince coupante, des clefs de 8, 10, 13, 17, 22 (plates, oeil et/ou cliquet + douille), une clef à bougie
  • De la visserie : BTR de 6 et 8 dans plusieurs tailles, écrous freins
  • Du frein filet (Loctite rouge et verte)
  • Des colliers Rilsan
  • Le mélange : un broc de 5L (pour faire le mélange), un doseur (25 à 50 cl), un jerrycan de 20 L métallique, un entonnoir
  • Un tapis absorbant à placer sous le kart pendant l’entretien
  • Un chariot pour déplacer le kart (pas indispensable en loisir mais bien pratique)
  • Un ordinateur de bord indiquant régime moteur, température d’eau (si moteur à refroidissement liquide), et temps au tour

 

Les consommables

  • Du nettoyant frein en bombe
  • De l’huile 2T
  • De la graisse à chaîne (graisse filante en bombe)
  • Du WD40
  • Du scotch américain
  • Des couronnes (de plusieurs dimension en fonction des circuits fréquentés)
  • Des chaînes (de plusieurs tailles en fonction des couronnes)
  • Des bougies
  • De la durite d’essence

 

Les premiers tours de roues

La pratique du kart ne s’improvise pas. Le matériel est relativement fragile et tolère peu l’approximation. Idéalement il faut se faire accompagner par des pilotes expérimentés ou par un professionnel. Voici néanmoins quelques conseils pour les premiers tours de roue.

Le mélange

Il faut impérativement utiliser du SP98. Jamais de SP95, encore moins de E10. Le pourcentage et le type d’huile à utiliser dépend de chaque moteur. Il est difficile de donner une préconisation générale. Le plus simple est de s’adresser à votre professionnel, ou à défaut au vendeur. La quantité d’huile se calcule en fonction en fonction du pourcentage recherché et de la quantité de mélange à produire. Par exemple pour faire 5L de mélange à 5%, on va mesurer 250 ml d’huile, les verser dans le broc et compléter avec de l’essence jusqu’à atteindre 5L. Bien mélanger.

Le moteur 

Chaque moteur a une durée d’usage avant entretien particulière. Il est important de s’astreindre à noter le temps passer en piste. Une autre solution consiste à compter en litres d’essence consommés. Il est important de respecter les durées entre révisions, sous peine d’augmenter le risque de casse et la gravité de la casse.

Le réglage de la carburation est fondamental. La carburation dépend de chaque type de moteur et des conditions ambiantes (altitude, température de l’air, pression atmosphérique, hygrométrie). Il est important d’apprendre rapidement à régler son carburateur et à détecter les signes d’un mauvais réglage. Sur certains types de moteurs, une erreur de réglage de la carburation sera souvent sanctionnée par une casse.

Le choix des bougies est également important. Il conditionne la température de combustion.

Sur les moteurs à refroidissement liquide, il est important également de surveiller la température de fonctionnement (température de l’eau). Ceci permet de détecter un défaut de pompe à eau et d’éviter une surchauffe, ou à l’inverse d’adapter le masquage du radiateur afin de réguler la température pour conserver le moteur dans sa plage idéale de fonctionnement. On utilise pour ça des volets ou rideaux amovibles, ou à défaut du scotch américain qui doit faire le tour complet du radiateur.

Pour tous ces points, il est primordial, lorsqu’on débute, de s’appuyer sur des gens possédant l’expertise nécessaire. Rien de difficile mais c’est une étape indispensable si on veut limiter le risque de casse.

La couronne

Associée au pignon de sortie de moteur (ou de boite) elle détermine le rapport de transmission. Une couronne trop petite (ou un pignon trop gros) donneront une vitesse de pointe potentielle élevée mais une transmission difficile à emmener pour le moteur et donc une accélération plus difficile. On cherche en général à trouver le rapport de transmission qui permet d’obtenir le régime maximal du moteur au point le plus rapide. Il arrive cependant qu’on préfère sacrifier un peu de ligne droite pour améliorer les sorties de courbes. Ca peut être le cas sur des circuits comptant de nombreux virages lents. La longueur de la chaîne dépend de la couronne utilisée et de la position du moteur. Il est recommandé de posséder plusieurs longueur de chaîne et d’adapter la chaîne plutôt que de déplacer le moteur hors de sa position habituelle. Il est également recommandé de ne pas avoir une couronne qui dépasse le tube du châssis, dans ce cas il est préférable de changer pour un pignon moteur plus petit.

Les équivalences de couronnes entre pignons sont de simple règles de 3.  Par exemple en 11×88, donnera 10×80.

La tension de chaîne

Une chaîne doit être suffisamment tendue mais pas trop. On admet en général un battement d’un bon centimètre sur la chaîne. Trop tendue, elle tirera sur le vilebrequin à la moindre torsion du châssis, trop détendue elle risque de sauter.

Le graissage de la chaîne

C’est une règle essentielle du karting. A chaque retour de session, il est indispensable de graisser la chaîne avec une graisse filante.

Les réglages de base du châssis

Les possibilités de réglage d’un châssis sont très importantes et les résultats dépendent parfois des châssis. Voici donc quelques éléments de base, l’important étant de tester pour se faire sa propre idée.

Hauteur du tube

Largeur des voies

Chasse

Dureté des arbres

Rigidité du châssis

Position du baquet

 

Le baquet

Les pressions

 

 

L’entretien du matériel

 

 

La compétition

 

 

Les écoles de karting